LA VERITE : « Le mensonge est nécessaire pour
permettre à la vérité de se reposer »….. Donc, le mensonge serait le RTT
de la vérité ! Pourtant, la vérité de nos jours ne risque gère le burnout,
elle ne court guère de risque d’usure parce que trop utilisée, c’est mm un
matériau plutôt en voie de disparition. La vérité, celle qui sortait tte nue du puits. Mais, si, allons, un petit effort, la
vérité…. Comment ça, elle n’existe pas ? Ou plus ? Tout le monde
ment ? Enfin, bref. De ttes façons, la vérité vraie n’existe pas, tt au
moins dans sa réalité intrinsèque et c’est là que je deviens un peu + indulgente,
parce qu’il existe ttes sortes de vérités, chacun à la sienne, quelquefois en
toute bonne foi, c’est un fait, on la voit telle que l’on la croie et l’on veut
y croire alors on y croit, d’autres par
vice déflorent la vérité pour la faire correspondre à la
taille de leur pieds et la chausser en tte impunité ; sans aucun souci, ni
gène, ni scrupule. Et tant pis pour les crédules ou les idiots qui se laissent
berner.
A L'AMENDE : Je vais faire amende honorable. Pour une fois. Une seule, inutile de se faire des illusions, ça ne deviendra pas une habitude… Je n’aime généralement pas du tout - j’en ai mm horreur, ça me hérisse le poil - des clichés, poncifs et stéréotype. Je me fais une fierté de chercher et trouver le mot, la phrase la formule qui n’est pas celle de madame tout le monde. Il en est une particulièrement qui me tape sur le système, c’est « se ressoursser, resourcer, ressourcer ! » Je ne sais mm pas l’écrire . Certes, c’est très jolie une petite source, c’est frais c’est vif, c’est gai, donc j’ai voulu connaitre l’origine de l’expression et en savoir plus. Plus, il y a : l’Académie Française parle de « ressourcement » qui aurait dérivé en « ressourcer » et précise « Le mot perd évidemment son sens dans des emplois confus ». L’Aca, je suis d’accord avec toi. J’ai mm lu que se ressourcer signifiait « revenir à ses racines » Ah bon ? Pourquoi alors pas se « reraciner ». Bref, je m’éloigne, je m’éloigne. Je voulais dire que dernièrement, j’ai mis mes nouveaux vieux pas dans un lieu où mes anciens jeunes pas avaient connu la joie et l’intensité il y a quelques décennies et que j’en ai connu une telle félicité que je me suis sentie mieux, rajeunie, ragaillardie…… ressourcée. Et pan pour ma fierté intellectuelle, c’était réellement le terme qui convenait. Dont acte.
C’est la vérité, je le jure.
A L'AMENDE : Je vais faire amende honorable. Pour une fois. Une seule, inutile de se faire des illusions, ça ne deviendra pas une habitude… Je n’aime généralement pas du tout - j’en ai mm horreur, ça me hérisse le poil - des clichés, poncifs et stéréotype. Je me fais une fierté de chercher et trouver le mot, la phrase la formule qui n’est pas celle de madame tout le monde. Il en est une particulièrement qui me tape sur le système, c’est « se ressoursser, resourcer, ressourcer ! » Je ne sais mm pas l’écrire . Certes, c’est très jolie une petite source, c’est frais c’est vif, c’est gai, donc j’ai voulu connaitre l’origine de l’expression et en savoir plus. Plus, il y a : l’Académie Française parle de « ressourcement » qui aurait dérivé en « ressourcer » et précise « Le mot perd évidemment son sens dans des emplois confus ». L’Aca, je suis d’accord avec toi. J’ai mm lu que se ressourcer signifiait « revenir à ses racines » Ah bon ? Pourquoi alors pas se « reraciner ». Bref, je m’éloigne, je m’éloigne. Je voulais dire que dernièrement, j’ai mis mes nouveaux vieux pas dans un lieu où mes anciens jeunes pas avaient connu la joie et l’intensité il y a quelques décennies et que j’en ai connu une telle félicité que je me suis sentie mieux, rajeunie, ragaillardie…… ressourcée. Et pan pour ma fierté intellectuelle, c’était réellement le terme qui convenait. Dont acte.
DE QUOI JE ME MELE : Loin de moi
l’idée de porter un jugement (autrement dit « je ne vais pas me
gêner !) mais je vais me permettre de sortir de ma zone de confort
habituelle (cliché) pour aborder un sujet pour lequel je ne suis absolument pas
qualifiée (ça c’est sûr), celui des émigrés. TT le monde en dit tout et son
contraire mais jusqu’à présent personne n’a de solution. Rassurons-ns, moi non
plus, sinon je serais présidente de la République (Ah bon , pas besoin d’avoir
de solution pour le poste ???). Faisons bref : quand on me dit
« émigrés » je repense au Mayflower, ces émigrés qui ont traversé l’Atlantique
au XVII ème siècle en venant de l’Europe avec pour seuls bagages ce qui pouvait
tenir dans leur baluchon, je repense à
la conquête de l’Ouest, les chariots brinquebalants garnis d’un chaudron, d’une
hache et d’une cafetière e attaqués par les indiens, les loups, les pumas, les,
les…., je repense plus près de nous aux Pieds-Noirs quittant – pour la majorité
– leur Alsace pourvus au maximum de leurs chaussures bien cirées et allant
s’établir dans un pays genre sauvage autant par le climat et que par ses indigènes. Donc, rien de nouveau sous le
soleil. Et c’est ici que je me pose THE questionnement : Pourquoi au lieu
d’être porteurs d’outils de survie, nos émigrés modernes sont-ils détenteurs de
téléphones portables, de casquettes Reebok, de baskets Puma et de blousons Nike
(ou l’inverse, on s’en fiche d’ailleurs ou ce sont des faux ou des dons, j’ai
bien compris !). Pourquoi amerrissent-ils dans des régions déjà soumises à
la loi du chômage au lieu d’aller coloniser des terres qui ne demandent qu’à
être cultivées, des villages abandonnés, des pays dépeuplés. Il n’y a pas de
paysans, d’artisans, d’éleveurs parmi eux ? Personne qui sait travailler
de ses mains, de ses pieds, de son cerveau. Pourquoi au lieu de les stocker aux
environs de villes déjà pourvu en SDF ne les dirige-t-on pas vers des régions
en déshérence et au lieu de leur fournir en blousons, en baskets en tentes on
ne leur confie pas des marteaux, des clous, des planches pour construire des
logements. Pourquoi ne pas leur donner des graines, du bétail, des outils pour
cultiver, élever et fabriquer. Les très chicos ONG et autre DAL pourraient les
encadrer et les diriger dans un premier temps et il ne manquerait certes pas de
bénévoles. Les émigrés pourraient mettre en avant leur désir de « On improvise, on s’adapte et on
domine ». Et qu’on ne vienne pas me rétorquer qu’il s’agit là de les
« parquer » ; tt le monde connaît le quartier chinois, et des
rues entièrement nationalisées, les rues turques ou les immeubles africains.
Bien entendu,
comme je dis toujours, dans mon ignorance des réalités de la chose – (mais je
parle comme les politiques ???!) je ne me permets pas de juger, prendre parti
ou simplement de me mêler de ce pour lequel je ne suis pas qualifiée. Ou si
peu.
VACHERIE : Holà, holà ! Réacs, fachos, rétros de tous poils, me voilà parmi vous.
C’est bien de moi que je parle. J’ai vraiment
mal à l’angle de mes yeux devant les modes déshabillées, dénudées, dévoilées,
transparentes, suggestives et autres qu’adoptent certaines engeances féminines. Il faut que j’avoue à ma
courte honte que lorsque je vois nombre de donzelles dans des tenues
minimalistes – je vais être méchante, oh comme je vais être méchante – ça me
fait penser à de la viande à l’étal d’un boucher. Voilà, c’est dit. De la viande
que l’on exhibe et ballotte sous le
museau de divers plantigrades qui sont ravis et n’attendent que l’occasion de
pouvoir mordre dedans qu'elles se le disent. La viande est
faite pour être emballée et pas dans un plastique transparent sinon elle s’avarie
rapidement mais dans un joli papier qui la protège et la met joliment en valeur. Et qu’on ne me parle
pas des nudistes ; je n’ai encore jamais vu de nudistes au Pôle Nord (quoique, je n’y suis jamais allée,
au fait) ni en Sibérie (pas plus), bon, ni même en Lorraine par moins 14 °.
Alors ? Comment ça, jalouse ? Oui, un peu aussi, bref, passons. Donc, pour en revenir aux pauvres filles dénudées, elles génèrent autour de
leur déballage de chair non seulement des hommes qui salivent mais leurs congénères femmes moins gâtées qui bavent. De
quoi aller se rhabiller somme toute.
AIME PAS : Je n’aime pas la musique, je ne suis pas mélomane… Ca ne se
force pas, je ne suis mm pas musicienne. Mais,
comme j’envie ces gens qui s’extasient sur un oratorio de Bac,
s’envolent sur un aria d’opéra ou se
pâment sur une sonate au piano. Je n’aime carrément pas la musique, voilà, je l’ai dit. Pourtant
j’ai beaucoup chanté ; Est-ce musique ou non ? J’ai étudié le solfège
et j’étais bien notée, j’ai mm joué de la guitare et je n’étais pas mauvaise.
Mais avec le temps, je préfère le silence à tte forme de musique. C’est mauvais
pour moi, ça ??? Tant pis, je confirme, je déteste la musique.
Je n’aime pas les yaourts… Je ne peux pas me forcer, ça me
fait vomir, un point c’est tout. Et pourtant, comme j’envie ces femmes qui se
régalent d’un yaourt léger et bien froid au cœur de l’été, un brassé aéré ou un
goût bulgare de derrière les fagots. Moi, j’ai horreur de ça, voilà, c’est
tout. Pourtant, j’adore le fromage, tous les fromages mais le yaourt…….. berk .
Ca ne fait pas de moi une mauvaise personne, si ??? Tant pis, je confirme,
je déteste les yaourts.
Je n’aime pas ma ….
POLITESSE : De mon temps, de mon temps, de
mon temps, de mon temps (désolée, je ne vois pas comment le présenter
autrement) donc, dans mon jeune temps, la sémantique ne connaissait pas le
politiquement correct. On taillait dans le vif : on disait, – non, du reste, on ne disait pas, on
chuchotait : « Inverti » (mais ce sont juste des artistes et ils
sont passibles de la prison, mais si, ma chère, c’est un crime !).
Chômeur ? C’est quoi, un chômeur ? Ah oui ! Un
faiiiiiiiiiiinéant qui ne sait faire que des gosses et se saouler. Une divorcée, c’est une femme déchue (oui,
c’était toujours la faute de la femme), on ne la reçoit pas chez soi, des fois
que ce soit contagieux. Celle qui a un enfant sans être mariée, était une fille-mère avec un bâtard. Il y avait aussi la drogue, mais ça c’était
juste pour les riches. Excessif ? Peut-être... Sans doute même mais désormais, on s’autorise, on
revendique, on s’exhibe. La Gay Pride pour la LGBT*, le mariage pour tous, le
bébé toute seule de la maman-solo, les
familles recomposées, Les papa du
week-end et pour les vacances, la semaine chez maman avec un nouveau papa, les
pensions alimentaires, les working girls de tous poils. Les : pas de papa mais deux mamans (ou
vice-versa), Nous comptons des millions
de « demandeurs d’emploi », nous jonglons avec les pensions
alimentaires des divorces, remariages, redivorces, reremariages et la drogue
fait partie de notre quotidien.
Moi, je veux bien tout cela.
Mais, n’oublions pas par pitié que les gens comme moi ( ?) sont nés dans
un autre millénaire. Si, si. Et, je ne peux pas tout gober les yeux fermés
sinon il faudrait que je renie tous les préceptes de ma jeunesse et on ne peut
pas demander ça à un être humain normalement constitué, n’est-ce-pas. Ces gens
qui revendiquent leur liberté d’être, m’autorisent-il la mienne ? Ai-je le
droit de détourner les yeux quand deux hommes s’embrassent à pleine bouche, de
fermer mes oreilles quand un couple se rejette
de l’un à l’autre la garde de leur enfant, de m’inquiéter de la drogue dans les collèges
ou de la fatalité du chômage.
Peut-être ne suis-je pas à la mode, ni « in » ni
« fashion » ni « dans le vent » mais si je suis suffisamment cool pour accepter le
monde tel qu’il est, qu’il est la politesse de me rendre la pareille.
UN MILLIARD OU DEUX : Un sou c'est un sou. Ok, d'accord. Un milliard ? Pas mieux. Non. La preuve ? On nous annonce "Le projet est estimé entre 5 et 6 milliards". Gloup. Il faudrait savoir, c'est 5 ou 6 ? On parle tout de même de MILLIARDS nom d'un petit bonhomme en bois, pas de sous. Ou alors de 1.000.000.000 de sous. "Oh, vous n'allez pas faire la chochotte pour un petit milliard de différence". Ben si. Moi qui attrape déjà le tournis à tenter de me représenter le salaire de certains, à un milliard, je décroche. Et je préférerais que l'on s'en tienne au 5 sans aborder le 6. Il faut avoir la cuisse bien légère pour passer ainsi un milliard sous la jambe ou alors, on que l'on nous le dise franchement si on nous prend pour des jambons.
LE BAISER :
S'il n'en n'était que du baiser de Judas, je saurais éventuellement m'en accommoder, mais désormais, ns avons également droit à celui de Michèle, Sandra, Patrick, Brigitte, Murielle, Emmanuel, Claude etc... Nombre de connaissances, de connaissances de connaissances se croient autorisées, que dis-je, Obligées, de saluer chaque rencontre d'une embrassade intempestive et pour ma part, incongrue. De mon côté, je tends une main décidée ce qui ne les stoppent nullement et ils rétorquent avec une lippe impérieuse autant qu'autoritaire. Et même pas capables de se mettre d'accord sur la quantité : deux minimum, mais souvent trois quand ça n'atteint pas le quatre. Ca bise à tout va et le plus souvent dans le vide car c'est plus le mouvement qui compte, le déplacement d'air plus que l'intention affective. Je suis d'une génération et d'une éducation où le baiser est rare, discret et justifié. Il vient du fond du cœur pour atteindre en douceur un autre cœur et je ne le pratique pas indûment mais je le réserve à un petit cercle minoritaire et bien-aimé ou à tout le moins, privilégié. Evidemment bien sûr, ce faisant, je m'expose à des considérations de l'ordre du "Oh, celle-là, elle se croit, quelle poseuse !" ou encore "Faut-être de son temps !" Justement, le temps, je ne veux pas le perdre à me laisser infliger des rites qui n'ont pas mon agrément. Je ne veux pas que l'on m'impose un baiser. Je veux juste en disposer, de tout mon cœur.
ATTENTATS :
Nous vivons des temps troublés dans notre beau pays de France ? Certes, mais temps et troublés font bon ménage, hélas. Et ça n'est pas nouveau : j'ai connu mai 68, (oui, je sais, c'était de la blagounette), j'ai malheureusement connu la guerre d'Algérie, cette sale guerre qui ne voulait pas dire son nom ; outre les morts du Maghreb, il y eut aussi sur le sol français des attentats qui tuèrent ou martyrisèrent des innocents. La génération de mes parents a connu la seconde guerre mondiale, mes grands-parents, la première. Mes arrières-grands-parents ont connu la guerre de 1870. Je continue ? La révolution française et avant ça, même des tueries entre français au nom de la religion, de la couleur d'un panache ou autre. J'ai lu que si l'homme était aussi combattif c'était un résidu du cerveau reptilien datant de l'époque des hommes des cavernes qui devaient sans cesse lutter contre les grands prédateurs... Il serait peut-être temps que l'on s'extirpe de nos peaux de bêtes, non ? Bref, le goût de tuer son prochain est ancré dans nos gènes. Ah bon ? Je ne me sens pas tellement l'envie de trucider mon voisin pourtant. Au sujet des attentats, on parle de "terrorisme". Objection, il faudrait bien reconnaître que c'est une vraie GUERRE et les traiter comme tels car nous avons bel et bien un ennemi qui veut notre perte. En mars 1939, un chancelier britannique, Neville Chamberlain, était tout-à-fait persuadé qu'il avait réussi à préserver la paix par des bonnes paroles et des bons sentiments ; au mois de septembre de la même année, la Pologne était envahie et Hitler déclenchait la seconde guerre mondiale.
Quant on veut dîner avec le diable, il faut avoir une longue, longue cuillère.
Je suis malaaaaaaaaade. Je suis atteinte d’une grave maladie : je suis une incurable gentille… je voudrais que tout le monde soit heureux. Ça ne me dérangerait en aucune façon que chacun pratique la joie de vivre dans le meilleur des mondes. Que les riches donnent aux pauvres, que les pauvres gagnent au loto. Que les maigres engraissent, que les gros deviennent sveltes. Que les moches tirent parti de leurs disgrâces et que les beaux remercient le ciel. Que les vieux apprécient d’être en vie, que les jeunes partagent leur fougue. Que les esseulés trouvent un pote et que les glorieux fassent le tri dans leurs potes. Que les biens portants profitent, que les malades guérissent rapidement. Il n’y a que pour les idiots que je ne souhaite rien ; je n’aime pas la bêtise. La bêtise bête, la méchante, la sournoise, la condescendante, la mesquine, la cruelle, la bêtise crasse, pas de pitié. Je leur souhaite beaucoup de cailloux dans leurs souliers ou même pas de soulier du tout. Enfin, non, je ne peux pas, je suis une vraie gentille. Quoique…
Printemtissime. Le jardin au printemps est en plein fleurissementation. Les tulipes extraplosent, les narcisses jubilationnent, le forsythia multijaunit, les jacinthes superparfumissent. Quant aux crocus, ils sont tout simplement dans leur simplicité et leur joliesse, totalement divinassionisimes. Avec tout le respect que je dois au divin bien entendu. Le divin quel qu'il soit, jaune, blanc, rouge, noir ou multicolore pourvu que ce soit un divin bon, bienfaisant, accessible à tous et pétri de l'idée que l'on peut-être un dieu et tolérant. Et surtout, un dieu qui parvienne à faire pénétrer l'idée dans le crâne de tous ceux qui se croient investis d'une mission funeste que la première et seule arme valable, c'est le respect des autres. Bon sang, ça n'est pourtant pas dur à comprendre.
Fou rire ou rire fou -Je voudrais pouvoir
dire que les hommes politiques me font rire parce qu’ils émettent bcp d’avis
pour le moins ridicules. Ça n’est pas le cas, ça ne me fait pas rire. Du tout. Par
exemple, j’aime quand ils parlent de la
« classe ouvrière »… Ils n’ont pas remarqué que cette classe
n’existait plus ? Les ouvriers d’aujourd’hui vivent (pour la plupart) comme
les petits bourgeois d’hier : ils possèdent maison, voiture (s), technologie
(s), s’habillent en Prada (d’occasion) partent en voyagent (souvent) (loin). Et
c’est très bien. La notion de classe n’existe plus. Ne subsiste que la notion de grosse-voiture, vacances à l’étranger,
(surtout pas en France), restos et logos de toutes sortes. Et c’est tant mieux
pour eux. Désormais, la classe culture, considération des autres, respect des lois est devenue obsolète. On ne peut pas
avoir le temps et le dynamisme pour tout
faire, il faut opérer un choix au détriment de certaines valeurs. Maintenant,
qui se soucie de savoir à quel siècle vivait Louis XIV, comment bien écrire « acceuillir »
ou ne pas dire « je me suis faite sauter » (un peu trivial mais tant
qu’à faire autant dire « je me suis fait sauter »). Attention, je ne
soutiens pas que certains ne font pas des métiers pénibles et j’ai plus de
respect pour quelqu’un qui œuvre dans le bruit et la boue pour 1600 € par mois
que pour l’homme politique qui affiche 75 h par semaine en costume-cravate pour
un salaire démultiplié. Et qui s’estime donc très bien placé pour parler de « la
classe ouvrière ». Le jour où un homme politique dira : "Votez
pour moi, je veux être élu pour le pouvoir, le prestige et la gloire et
éventuellement si je peux faire quelque chose pour vous, je le ferais, promis ! » Alors, je
voterais sans hésiter pour lui. Cynique ? Vous avez dit cynique ? Ça
ne serait pas plutôt : sinistre ?
La princesse au petit pois - C’est d’abord un conte
pour enfants : une reine veut marier son fils et lui cherche une fiancée
parfaite dans son éducation de princesse. (La reine a des critères bien
particuliers). Elle fait donc installer
un lit qu’elle couvre de 7 matelas : un de paille, un de laine, un de plumes, un de etc… Sous le matelas en bas de
la pile, elle glisse un petit pois. Elle invite une première demoiselle et
après une nuit elle lui demande comment elle a dormi « Oh très, très
bien ». Mauvais ça, se dit la
reine, elle n’a pas la peau sensible d’une vraie princesse. Elle recommence
l’opération une fois, deux fois et finalement un tellement grand nombre de
fois, que les prétendantes se font rares,
qu’elle commence à désespérer quand un beau matin, enfin, une princesse s’écrie au réveil : « J’ai
extrêmement mal dormi, une bosse dans mon lit m’a gênée tte la nuit et j’ai des bleus par tout le corps ». Alors
ça ! Moi qui suis une véritable princesse, je n’aurais eu aucune chance
d’être l’heureuse élue ayant été bien élevée, on m’a toujours appris à ne pas me
plaindre et à la question « Avez-vs bien dormi ?» j’aurais
automatiquement répondu, « oui, merci ». Et puis, n’étant pas douillette, je serais passée outre
la petite gêne du petit pois. Cependant, je connais des princesses au petit pois, sauf
qu’il n’y a qu’elles pour se considérer comme princesses et que le petit pois,
elles l’ont dans la tête. Elles s’écrient à toute occasion « Oh, ma grosse
voiture doit aller en révision – le restaurant 5 étoiles était bondé – mon vol
avait du retard – l’opéra a fermé pour cause de menace etc… ». Personne
n’est dupe ; ces façons de se plaindre sont autant d’occasions de ramener
leur fraise, de se monter le chou et d’avoir
le melon. Et tout cela reste du domaine de la tambouille, somme toute. Pas de quoi
tomber dans les pommes.