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HANAMI : "La vision des fleurs". Coutume traditionnelle consistant à se livrer à la contemplation des premières floraisons de pruniers puis - et surtout- des cerisiers.
Elle remonte au VIII e siècle et était réservée à l'aristocratie. Généralisée au niveau de la populace à partir du début du XVII e. Aujourd'hui, c'est "The Evénement" avec de grandes réjouissances et le rassemblement des familles entières sous les arbres fleuris. Il faut réserver sa place à l'avance et télévisions et radios sont mobilisées.
Le TOKAIDO : La ligne Shinkansen Tôkaidô est une ligne à grande vitesse japonaise affectée au
transport des voyageurs entre Tokyo et Osaka. Inaugurée en 1964, c'est la plus ancienne ligne à grande vitesse dans le monde. Elle doit son nom à la route du Tokaido (Route de la Mer de l'Est) qui existe depuis le IX e siècle. Artère vitale, elle était célèbre aussi bien pour le confort des voyageurs que pour les commodités qu'elle offrait : chevaux, bœufs, palanquins, portefaix, serviteurs et gardes du corps. En 1832, Ando Hiroshige, peintre passionné de paysage fit le voyage et subjugué, il traça nombre d'esquisses destinées à la création d' estampes représentant les 52 relais du parcours ; ce fut une réussite artistique et commerciale. Le charme de cette série tient aux couleurs, à la finesse et à l'exactitude des détails, à la beauté de l'atmosphère. Ma préfèrée est la 14 : le "Yoshiwara" pas plus géniale ques les 53 autres mais pour un détail : c'est la seule vue du Tokaido où l'on peut voir le Mont Fuji à main gauche ; partout ailleurs, l'ordre est respecté : l'océan à gauche et le Fuji à droite. D'ailleurs la scène est souvent intitulée : "Le Fuji à gauche". En japonais, bien entendu.
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Le LOTUS D'OR : Sous cette jolie image se cache une expression de la barbarie humaine envers ses semblables et surtout les femmes ; il s'agit d'une coutume ancestrale chinoise consistant à bander les pieds des petites filles entre 4 et 9 ans pour leur briser les os et les maintenir à l'aide de bandelettes repliés sur eux-mêmes de façon à ce qu'ils ne dépassent pas 7 cm de long (à 10 cm, c'est un lotus d'argent). Bien entendu, tte marche normale était impossible de par la douleur et les complications : paralysies, infections voire gangrène mortelle courantes. Les lotus d'or étaient signes de richesse et synonymes d'érotisme. Cette charmante coutume perdurera jusqu'en 1902.
LE WABI SABI : 侘寂
C'est une harmonie avec la nature dont les imperfections mêmes constituent la beauté spontanée, sans prétention ni artifice. Wabi : solitude, simplicité, mélancolie, nature, tristesse, dissymétrie… Sabi : altération par le temps, la décrépitude des choses vieillissantes, la patine des objets.
En fait c'est voir la beauté des vieilles choses. Signifie également que le chemin vaut plus que la destination.
Du Japonais Gei ( Art ) et Sha ( la personne), le nom de cette profession décrit bien son domaine : savoir par leur culture animer une réunion ou un dîner pour plusieurs invités. Leur instruction méthodique de l'art de la danse, du chant ou de poésie mais également de la conversation destinent ces professionnelles à divertir des personnalités riches et cultivées. Les Geishas sont des artistes et mettent tous leurs talents à animer et "enchanter" une rencontre ou un dîner entre personnages importants ( politique, économie...). La toilette (un kimono pouvait coûter jusqu'à 50.000 €), les bijoux, le maquillage élèvent le montant de la prestation qui restreint cette possibilité aux grandes sociétés ou partis politiques influents. D'ailleurs, seul un nombre limité d'invités, ayant une parfaite connaissance de la culture japonaise, peuvent véritablement apprécier cette forme d'art "vivant". Bien entendu, le "plus si affinités" n'était nullement exclu.